Les Etats-Unis lèvent une série de restrictions visant Cuba

17 mai 2022

Les Etats-Unis ont annoncé lundi la levée d’une série de restrictions visant Cuba, notamment sur les procédures d’immigration, les transferts d’argent et les liaisons aériennes. L’île a salué « un petit pas dans la bonne direction ».

Cette annonce est le résultat d’une révision de la politique américaine envers le régime communiste, qui avait été lancée par le président américain Joe Biden.

Les Etats-Unis vont lever une série de restrictions visant Cuba. [Reuters]
Reuters

Les Etats-Unis vont lever une série de restrictions visant Cuba.

L’administration Biden va notamment remettre en place un programme suspendu depuis plusieurs années, qui facilitait les procédures d’immigration de membres d’une même famille. Elle promet aussi d’augmenter les capacités de traitement des demandes de visas à La Havane.

Plafond supprimé

Les Etats-Unis vont également supprimer le plafond de 1000 dollars par trimestre et par émetteur/bénéficiaire qui limitait jusqu’ici les transferts d’argent vers Cuba, et vont autoriser par ailleurs des envois d’argent hors du cadre familial.

Ce plafond avait été décidé par l’ancien président Donald Trump, qui avait pris une volée de mesures contre Cuba pendant son mandat.

L’administration Biden va aussi augmenter le nombre de vols entre les Etats-Unis et l’île, en autorisant la desserte d’autres villes que La Havane.

« Mesures positives »

Les sanctions financières visant des personnalités ou des entités cubaines restent toutefois en place, a tenu à préciser l’administration Biden.

Les mesures annoncées lundi sont « des décisions pratiques destinées à répondre à la situation humanitaire » à Cuba et à « développer les opportunités économiques » des Cubains, a expliqué un haut responsable de l’administration américaine.

A La Havane, le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a reconnu qu’il s’agit de « mesures positives » mais qui « ne modifient absolument pas le blocus (l’embargo en vigueur depuis 1962, ndlr), ni les mesures principales de siège économique prises par Trump ».

afp/gma